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Idée-reçue n°3 - Plus intelligent à plusieurs ?



VRAI !


Mais à certaines conditions !


OUI, l’intelligence collective d’un groupe dépasse la somme des intelligences de ses parties. « Une solution que personne n’imaginait se révéla tout à coup, après quelques heures seulement, après que chacun ait donné sa vision du problème. Elle s’est imposée à tous, comme une évidence... alors que les différents services cherchaient séparément depuis des mois et ne trouvaient rien ! » Ce témoignage, recueilli auprès d’un dirigeant l’année dernière, s’ajoute aux expériences recueillies depuis 20 ans.


Notre expérience nous en a depuis longtemps convaincu. Mais de plus en plus d’études, comme celle du précurseur James Surowiecki, permet de le démontrer et de façon assez impressionnante : « Lorsqu’un groupe de personnes se réunit, les savoirs s’accumulent et les biais s’annulent, augmentant parfois jusqu’à 90% les chances que le groupe soit plus intelligent que ses parties, même la plus brillante ».


Alors, OUI, on est clairement plus intelligent à plusieurs.

Mais certaines conditions doivent être réunies.


Les chercheurs et praticiens du Collectif en sont bien conscients, certaines conditions doivent être réunies, qui rendent le rôle du leader essentiel.

Au-delà de la direction (objectif commun) et du cadre partagé (mode de fonctionnement, interactions et non-négociables), dont nous avons parlés dans notre 1ere chronique, l’observation d’équipes hautement performantes – et d’équipes « témoins » moins performantes – permettent d’affirmer que, pour unir leurs forces, les membres d’un collectif doivent :

- Etre suffisamment différents les uns des autres pour être en mesure de capter les signaux forts et faibles et d’apporter leur pièce au puzzle : Le spectre d’études et de pertinence semble ainsi être proportionnel à la diversité des parcours et des profils des membres d’un collectif.

L'intelligence collective d'un groupe dépasse largement la somme des intelligences des individus qui le composent

- Se sentir suffisamment écoutés, « en sécurité » et libres de s’exprimer pour contribuer à hauteur de ce « qu’ils ont dans le ventre ». Qu’ils aient peur que leur avis se noie dans la masse ou qu’ils craignent d’être jugés pour ce qu’ils sont en train de partager – ou pire encore qu’ils pensent que ce partage puisse leur être reproché par la suite ou menace leur progression de carrière, et chacun attendra que l’élément qu’il aurait souhaité partager et qui aurait pu permettre au groupe d’avancer dans une direction – différente et meilleure- vienne d’un autre, au risque que la réunion devienne stérile et tourne à la « langue de bois et politique ». Chacun d’entre nous a connu des situations de ce genre.


Le leader est le garant de la qualité du lien et des connexions entre les membres du collectif

D’où un rôle essentiel du leader, garant de la fluidité et de la richesse des interactions entre les membres du collectif, et donc de la performance du collectif. Car, comme l’ont démontré récemment les recherches d’une équipe de Carnegie-Mellon et du MIT, « le QI d’un groupe dépend plus de la qualité des relations et des connexions entre ses membres que de la hauteur des QI individuels.


Dans un monde VUCA(1), caractérisé par sa complexité et l’accélération des changements, les Leaders Collectifs® misant sur le sens, la confiance et les interactions de qualité, dans le respect et le dialogue – et donc la fluidité- donnent donc, de façon scientifiquement prouvée, un avantage concurrentiel à leur entreprise !


Et Vous ? Saurez-vous, également, décupler la capacité à résoudre des problèmes complexes ou des situations de crise de votre équipe ?


[1] Acronyme utilisé par l’armée américaine pour décrire un monde Vulnérable, Incertain, Complexe et Ambigu


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