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Collaborateurs engagés dans les décisions - une clef pour la réussite des projets

Du leader Top-down au leader engageant !

Faut-il ou non donner de l’espace dans les décisions à son équipe ? 

C'est une question récurrente des dirigeants avec lesquels je travaille.

Pourquoi ?

Parce que dans la vision traditionnelle, "top-down", du leadership, le chef doit cheffer !

Pourtant, tout dirigeant bien inspiré, fait au contraire le choix personnel d’impliquer ses équipes au-delà de la simple appropriation de la simple exécution, les tâches demandées. Un choix qui comporte plus d'opportunités que de risques.  

Moins de sentiment de "solitude du dirigeant", 
plus de réactivité dans l'incertitude

Le dirigeant qui fait le choix d'engager ses collaborateurs dans les décisions, de co-construire avec eux, n'a plus autant le sentiment de solitude face aux décisions.

Le fait de pouvoir échanger, partager avant de prendre une décision amène une plus grande pertinence du diagnostic et aussi une meilleure compréhension de la situation par les équipes.

Côté risques, le plus souvent mentionné est la peur que "quelque chose nous échappe".

Engager ses collaborateurs implique en effet la nécessité de lâcher prise sur le fait que l’on ne contrôle plus tout, que la décision va effectivement être la résultante des avis de chacune des personnes réunies autour de la table (et non plus le seul "fait du chef").

 

Mais finalement, dans le monde d’aujourd’hui marqué par une incertitude et une complexité grandissantes, le paradigme n’est-il pas en train de s’inverser ? Ceux qui continuent de décider seuls ne devraient-ils pas se sentir en minorité ?

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Comment engager ses collaborateurs ? Comment collaborer efficacement ? 

Une fois convaincu(e), les dirigeants qui veulent vraiment mettre la collaboration au cœur de la culture de leur organisation doivent :

Se connaître et connaître la marge de manoeuvre que l'on veut donner à l'équipe

Savoir ce qu'on est prêt à discuter -ou non, les bornes du champs d'action de l’équipe.

Fixer un objectif clair

Ensuite, il est important de définir un objectif objectif au service de quoi allons collaborer

Créer les conditions de la confiance

Enfin, le dirigeant doit créer des conditions pour que la confiance soit présente, pour que le non jugement, le partage soient au cœur des réunions à chaque fois que l’équipe se rencontre.

Cela ne peut pas être juste une théorie, une volonté, un principe énoncé. Cela doit se voir concrètement dans la manière dont sont menées les réunions, et dans la manière dont chacun s’exprime, dont chacun s’écoute.

La collaboration est un choix ! 

Au-delà des basiques (agenda, animateur, compte-rendu), l'important est l'état d’esprit que le dirigeant parvient à établir : s’assurer que chacun des membres de l’équipe réunis autour de la table partage une même intention de participer à cette réunion, une même intention de ne pas être simplement spectateur, mais bien acteur des décisions qui seront prises ensemble.

La collaboration est un muscle

Alors si vous ne devez retenir qu'une clé de ce premier épisode "20 ans, 20 leçons de leadership", c’est que la collaboration est un choix et qu’une fois que le choix est posé, on trouve le chemin. Et que ce chemin va s’améliorer au fil du temps puisque la collaboration est un muscle, "plus on le pratique, plus on l’entraîne et puis il est fort".

 

Alors avez-vous envie de collaborer ?

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